She had always loved the french language. Nobody in her family spoke it nor did she have any French ancestors, but she won a complete scholarship and made good use of it. One day she told me that it was with great sacrifice that her parents spared the tramway fare, so she would walk when the weather was fine. There was hardship but like two of her sisters, she got a long way down the path she chose.
She passed all of her exams with honors and she became a teacher at 18 years old. Pictures of the time show a slender young lady, with decided features and a sunny smile. It was really her. I've met men, elder men, who recall her and her two sisters. Those sisters were so intelligent, so interesting, they always say and I'm surprised they don't mention beauty.
She met my grandfather, they got married, they had children. She was the French instructor of many classes in Uruguay, Switzerland, Andorra and Mexico.
When she and my grandfather came back from exile, all her grandchildren were already born and old enough to learn so she tried hard to pass on her love for this beautiful language. I was the only one who was interested, who made some effort. When she passed away fifteen years later I kept all her french books, those of grammar and linguistics she had especially given to me but also any book written in french I happened to find among her stuff.
Obsessively I treasured those books all these years even if I never read them, even if they were yellowing paperback editions. But one day I changed my mind.
Because I realized that grandma doesn't live there anymore.

Too bad, cause I still miss her.
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This post was originally written in French, for exam practice. You can read it below.
Grand-mamman n'habite plus ici
Quand j'avais six ans, ma grand-mère est retournée en Uruguay aprés quelques ans dans l'exile. Je la connaissais déjà, et sourtout, elle avait été toujours présente chez nous avec des lettres, des photographes, des cadeaux et des coups de fils. Mais ce n'était qu'à ce moment là que j'ai apprit ce que ma grand-mère faisait, quelle profession elle avait. Elle était professeure de Français.
Elle avait toujours aimé la langue française de toutes ses forces. Personne dans sa famille le parlait et elle n'avait des ancêtres français non plus; mais elle avait gagné une bourse pour l'étudier et elle en profita. Elle me racconta un jour que c'était un grand effort pour ses parents le payer le tram tous les jours donc elle faisait la marche à pied quand il faisait beau. Mais comme deux de ses soeurs, elle allât loin le chemin qu'elle choisit.
Elle réussita à tous les examens et elle devint professeure aux 18 ans. Les photos de cette époque montrent une jeune femme mince comme un fil, les traits décidés, le sourire limpide. C'était bien elle. J'ai rencontré des hommes, des vieux hommes, que se rappellent toujours d'elle et ces deux soeurs. Qu'elles étaient des femmes interessantes, dissent-ils toujours, et je suis étonnée qu'ils ne parlent pas de la beauté.
Elle a rencontré mon grand-pére, ils se mariérent, ils eurent des enfants. Elle fut la professeure de Français de beaucoup de générations d'étudiants, ici en Uruguay, en Suisse, en Espagne, et au Mexique.
Quand elle retourna, tous ses grands-fils étions nés et grandits, et elle essaiya de nous transmettre son amour por cette belle langue étrangére. Je fus la seule à m'en interesser, à faire l'effort. Quand elle mourut, quinze ans aprés, j'ai gardé tous ses livres de Français, ceux qu'elle m'avait confiés mais aussie n'importe quel livre français.
Obsessivement, je les ai conservés pendant ces ans même si je ne les ai lus, mais j'ai changé d'idée. Parce que je me suis rendu compte que grand-maman, elle n'habite plus ici.

Dommage, car elle me manque encore.